jeudi 18 novembre 2010

Endettement et crédit: des jeunes acculées à la faillite

Endettement et crédit: des jeunes acculés à la faillite

Yves Therrien

Le Soleil

 
(Québec) De nombreux jeunes de moins de 25 ans sont endettés au
point de faire faillite ou de devoir consolider leurs dettes quand ce n'est pas
une agence de recouvrement qui les harcèle sans cesse. Dans ces dettes, les
forfaits de téléphones cellulaires occupent généralement le premier rang.
Parmi les jeunes rencontrés mercredi matin au Carrefour Jeunesse-emploi
Montmorency, plusieurs étaient pris avec des dettes qu'ils ne pouvaient
rembourser.
«Je suis pris avec une dette de 900 $ chez Telus, avoue l'un des jeunes. Et
j'ai deux cartes de crédit barrées. Je ne paye pas mes dettes, je ne suis plus
capable.»
Une jeune femme à ses côtés raconte une histoire semblable. «Je me sens
pognée et je ne sais pas quoi faire. Je ne rembourse rien parce que je dois
vivre aussi», lance-t-elle. Et un autre jeune homme ajoute que 10 créanciers le
talonnent. Il a fait faillite, sans avoir aucune idée sur la façon de s'en
sortir.
Les témoignages de ces jeunes adultes illustraient les propos de Nicole
Petitclerc, de l'Association coopérative d'économie familiale de Québec, et de
Robert Bilodeau, du Groupe de recherche en animation et planification
économique. Tous deux notent une augmentation du double des consultations
budgétaires de gens croulant sous les dettes, principalement chez les jeunes de
moins de 25 ans. Avant, la majorité des consultations étaient demandées par des
gens de 30 à 50 ans.
Téléphones cellulaires
«Les dettes les plus courantes chez les jeunes concernent les téléphones
cellulaires en premier lieu et les cartes de crédit, affirmaient Mme Petitclerc
et M. Bilodeau pendant la conférence de presse sur la campagne de
sensibilisation au crédit et à l'endettement "Mordu du crédit". Ce
sont des dettes à la consommation dans la majorité des cas avec des effets
pervers sur la qualité de vie à cause du stress, de l'insomnie et de
l'angoisse.»
Statistiques et sondage à l'appui, les représentants de la Coalition des
associations de consommateurs du Québec (CACQ) précisent qu'un Québécois sur
cinq et 40 % des jeunes de 14 à 21 ans détiennent une carte de crédit et
admettent être incités à dépenser plus que leur budget leur permet.
Même le groupe TD Canada Trust soulignait dans un sondage publié cette
semaine qu'un tiers des Québécois achetaient des cadeaux de Noël qu'ils n'ont
pas les moyens de payer et qu'un quart financent ces achats avec leur carte de
crédit.
Vision à court terme
Selon la CACQ, les jeunes sont baignés dans une société de vision à court
terme propice à la surconsommation et au surendettement.
«Je commence toujours mes formations avec les mots "besoin" et
"désir", car c'est souvent là que se situe la source du problème»,
ajoute M. Bilodeau.
Enfin, après sept ans de revendications, la CACQ a obtenu l'assurance du
gouvernement que les institutions financières devront resserrer leurs critères
d'accès au crédit tout en montrant patte blanche en matière de sollicitation.
Une troisième modification de la Loi sur la protection du consommateur qui sera
adoptée dans les prochains mois devrait mieux encadrer les pratiques dans ce
domaine.
On peut obtenir d'autres informations et les détails du sondage sur les
sites
www.cacq.ca
et www.danslamargejusquaucou.com/2010

Le soleil

mercredi 17 novembre 2010

Redken est occupé

Canadian hairdresser

Best coats of the season


Harper's bazaar

17 tips to look younger


Harper's bazaar

Sh*t my dad says...about women and sex

Cosmopolitan

Jean Paul Gaultier: Beauty and the bad Boy

Jean Paul Gaultier: Beauty and the bad boy

 

French designer who has always defied convention gets a retrospective in Montreal

 
Jovial and good-humoured, Jean Paul Gaultier sailed into Montreal  last week to work on the upcoming exhibition of his works at the  Montreal Museum of Fine Arts.
He was not in his typical striped mariner T-shirt -which is having  a thunderous fashion encore at the moment -but in white collar and  cuffs beneath a dark crewneck sweater and trousers.
The exhibition, opening next June, is the first major retrospective  of his 35 years in the art of provocation through fashion.
Gaultier has challenged conventional norms of beauty throughout his  career. Corpulent Beth Ditto of the indie rock band Gossip opened  and closed his last pret-a-porter show. Earlier, when it was still  quite unfashionable and not politically correct, he used plush  models Sophie Dahl and Crystal Renn.
He has put men in skirts and women with cigars in trousers. He has  interpreted ethnic dress -Inuit, Japanese, Mexican, Bedouin, African  and quite controversially, Hasidic Jews. He has fetishized  piercings, tattoos and lingerie.
Most famously, his projectile bra for Madonna on her 1990 Blond  Ambition is a true cultural icon.
"I always wanted to show the feminine part of men, the masculine  side of women."
"You can perceive beauty everywhere,'' Gaultier said at a session  with journalists at the museum.
"I find there is not just one kind of beauty,'' he said on Tout le  monde en parle, the must-see Radio-Canada talk show. "You have to  feel right in your skin."
It is that tolerant, non-discriminatory vision of beauty that is  the icing on the cake to Nathalie Bondil, the museum director who  has championed fashion as art to be exhibited.
Bondil, who brought the Yves Saint Laurent show to Montreal in  2008, emphasized her belief in the place of haute couture in the  museum as a way to allow the public to understand its discipline,  virtuosity and craft.
She praised his tolerant vision of beauty.
"If there is one couturier who says something pertinent, who says  something just and who has a vision of society in which we live, or  want to live, it is really him,'' Bondil said.
"Jean Paul Gaultier is awaited here like the pope, but people say  better than the pope.''
There was much more laughing and joking as curator Thierry-Maxime  Loriot and Gaultier outlined the five themes of the exhibition  -Paris, Fusions, Multi-Gender, Euro-Trash/X-rated and Metropolis  -which will feature 120 ensembles, mainly from the haute couture,  with accompanying sketches and excerpts from films, runway shows,  concerts and more, designed with Quebec theatre director Denis  Marleau.
Gaultier regaled the crowd with tales of how his teddy bear Nana  was the prototype for his cone bras, worn not only by Madonna, but  by photographer Cindy Sherman and various models.
Nana, which he professes to still have, has little patches high on  its chest. "It's a monster,'' Gaultier likes to say.
It was a marvellous collaboration, he said of his work with  Madonna: he also dressed her for her Confessions and Drowned World  tours.
She would tell him, "You are the only one who never broke my  heart,'' Gaultier recalled.
On the corset, which he has reinvented over the years, including on  burlesque artist Dita Von Teese in his haute couture show in July,  he said: "The corset can rectify the body.''
Gaultier has visited Montreal often over the years, and two of his  model muses, Eve Salvail and Francisco Randez, are from this city.  He said he was surprised and flattered to be invited to have a  retrospective here, noting that Britain and North America both  embraced him early,
"In France, we are educated (to believe) Canadians are our little  cousins,'' he said.
"We all realize that you are not as snobbish. It's like New York,  but it's not New York.
"It's a nice mirror of ourselves.''
Asked about his unflinching good humour, Gaultier replied that he  is living his childhood dream, and has never given up his teddy  bear.
He has no complaints.
"Of course, in life I had some bad moments. But I realized my  dreams,'' he said chuckling constantly.
The Fashion World of Jean Paul Gaultier: From the Sidewalk to the  Catwalk, runs June 17 to Oct. 2, 2011. It then travels to Dallas, San Francisco and Europe. For more on Jean Paul Gaultier, click here for his official site.
efriede@montrealgazette.com

mardi 16 novembre 2010

Le coeur d'Auschwitz

Le Coeur d'Auschwitz
Brève cinéma


ARTICLE -             11 novembre 2010
Guillaume FournierGuillaume Fournier
Le jour de ses 20 ans, Fania Feiner reçoit une carte de souhaits en forme de coeur, véritable bijou d'artisanat. Rien d'exceptionnel à la chose, sinon qu'elle est alors emprisonnée à Auschwitz, et que pour confectionner l'objet, ses camarades ont littéralement dû risquer leur vie à de nombreuses reprises. L'objet, qui a traversé les plus terribles épreuves, est aujourd'hui exposé au Centre commémoratif de l'Holocauste de Montréal. Fasciné par la puissance du symbole, le documentariste Carl Leblanc s'est lancé sur la piste des signataires, à la recherche de survivantes, façon pour lui de rappeler l'horreur, mais surtout de sublimer la beauté de la résistance. Effort louable, qui n'est pas toujours soutenu par la technique et qui sombre légèrement dans le mélodrame en fin de parcours, mais qui demeure honnête et toujours terriblement nécessaire.