vendredi 29 octobre 2010

Le vin est sur toutes les lèvres

Le vin est sur toutes les lèvres
Santé!


ARTICLE -             28 octobre 2010
Compagnon parfait pour se réchauffer par temps froid, le vin est sur toutes les lèvres. Gadget ingénieux, entreposage et vins d'ici sont à l'agenda cette semaine.
 
Le Québec, son vin et son fromage
Pour une cinquième année consécutive, le Salon des vins et fromages du Québec battra son plein du 29 au 31 octobre, à la Grande-Place du Complexe Desjardins. Présenté par l'Association des vignerons du Québec et la SAQ, l'événement réunit 29 vignerons québécois. C'est l'occasion d'en apprendre davantage sur les cépages et la fabrication des vins d'ici, en plus de s'adonner à la dégustation. Pour les "têtes fromagées", près de 20 artisans seront sur place et certains offriront des ateliers d'information et de dégustation de leurs fromages, tous les jours, dès 11 h. Ne manquez pas de vous asseoir entre amis au bar à vin, une nouveauté, et de goûter à un des lauréats du concours Les Grands Vins du Québec, ou encore de visiter le kiosque de la SAQ pour participer au Défi Rosé, où l'on pourra comparer rosés québécois et d'ailleurs. www.salonvinsfromages.ca
S'aérer le bouquet
Pour tous les impatients de ce monde, la décantation du vin en carafe est une étape... vite oubliée. Normal quand on pense qu'il faut de une à deux heures pour bien aérer le divin breuvage. Pourtant, la décantation possède des vertus inestimables; en plus de donner plus de rondeur au bouquet du vin, cette étape aide à réduire considérablement sa teneur en sulfites, qui peuvent causer des intolérances provoquant maux de tête et d'estomac. Le Decantus, une invention ingénieuse, permet désormais de se passer de la carafe tout en conservant ses vertus. Ce petit aérateur se place tout simplement au-dessus du verre; en y versant le liquide, des milliers de bulles très fines qui aèrent immédiatement le vin sont produites. Une étude a montré que le Decantus réduisait de 50 à 75 % la présence des sulfites. www.vinearius.com
Ma cave à moi
Ce n'est pas tout le monde qui peut se payer une cave à vin pour conserver le précieux - et capricieux - liquide. Vous manquez d'espace? La Cave St-Jacques vous offre désormais la possibilité de louer votre propre casier pour entreposer et conserver vos bouteilles, et ce, dans des conditions optimales et en toute sécurité. Ouvert depuis le 12 octobre dernier, l'endroit est doté d'une cave de plus de 4000 pieds carrés, et loue des casiers de trois dimensions (144, 252 ou 288 bouteilles). Chaque casier est ventilé, alors que la température et l'humidité de la cave sont précisément contrôlées. Les clients ont également accès à une salle de dégustation et réception sans frais additionnels, et l'entreprise, une division de Maître & Chef traiteurs inc., offre de plus un service de traiteur. Chic! www.cavestjacques.com
voir.ca

Safe sun

Cosmopolitan

Apple devance Research in Motion

Économie

Téléphonie cellulaire
Apple devance Research in Motion

Mise à jour le vendredi 29 octobre 2010 à 15 h 22


Un iPhone
Photo: AP/Sang Tan
Un iPhone

Apple devient le quatrième plus grand fabricant de téléphones cellulaires au monde, grâce aux ventes records de son iPhone 4, selon la firme d'analystes IDC.
La compagnie de la Silicon Valley ravit ainsi la place à la firme canadienne Research in Motion, qui fabrique le BlackBerry, d'après les ventes des compagnies au troisième trimestre.
IDC rapporte qu'Apple a expédié 14,1 millions d'unités durant cette période, soit 1,7 million de plus que Research in Motion.
La part de marché de la téléphonie cellulaire revenant à Apple est de 4 %, comparativement à 2,5 % au même trimestre en 2009. RIM a quant à elle une part de marché de 3,6 %, en comparaison à 2,9 % l'an dernier.
IDC précise que la longueur d'avance d'Apple tient au lancement du iPhone 4 dans 17 nouveaux pays au dernier trimestre.
La compagnie finlandaise Nokia détient toujours la première position au chapitre des ventes mondiales de téléphones cellulaires. Les compagnies sud-coréennes Samsung et LG Electronics arrivent en deuxième et troisième position, respectivement.
La compagnie Sony Ericsson est quant à elle reléguée à la sixième place.
Selon Kevin Restivo, analyste chez IDC, la remontée d'Apple montre l'importance croissante des téléphones intelligents dans le marché de la téléphonie cellulaire.
Radio-Canada.ca avec Presse canadienne

Head over heals for Manolo Blahnik

Harper's Bazaar

La vidéo en guise de courtepointe

Vie des Arts

Qu'est-ce que le rajeunissement par injection?

La Tribune

Option consommateurs lance son guide annuel

la Tribune

mardi 26 octobre 2010

Fashion illustration

In style uk                                                                                                   

Can superfoods reverse aging?

Harper's bazaar                                                                                           

L'enfer moderne

vie des arts

Les héros de Berne?

Soccer Mondial 1954

Les héros de Berne?

Mise à jour le mardi 26 octobre 2010 à 10 h 40

L'attaquant hongrois Ferenc Puskas (2e à partir de la gauche, avec un chandail noir) félicite les joueurs allemands pour leur victoire de 3-2 en finale, le 4 juillet 1954, à Berne.
Photo: AFP
L'attaquant hongrois Ferenc Puskas (2e à partir de la gauche, avec un chandail noir) félicite les joueurs allemands pour leur victoire de 3-2 en finale, le 4 juillet 1954, à Berne.
Les héros de Berne, c'est ainsi qu'ont les a baptisés.

Mais l'exploit des joueurs de la République fédérale allemande (RFA) au Mondial 1954 est maintenant mis en doute.

Selon l'étude« Dopage en Allemagne », financée par le Comité olympique du pays et qui se penche sur les pratiques de dopage en RFA, l'équipe était loin d'être propre dans son tour de force en Suisse, qui a culminé avec une victoire-surprise de 3-2 sur la Hongrie de Ferenc Puskas en finale.
Pendant le tournoi, les joueurs auraient reçu des injections de pervitine (méthamphétamine), un produit dopant qui était aussi donné aux troupes allemandes pendant la Deuxième Guerre mondiale. Les joueurs ne l'ont cependant jamais su, pensant recevoir des injections de vitamine C.
L'étude « Dopage en Allemagne » sera publiée en 2012. Déjà, les premiers résultats révèlent que le dopage était pratique courante dans le sport de haut niveau dès 1949 en RFA, comme il l'a été de l'autre côté du rideau de fer, en République démocratique allemande (RDA).

radio-canada.ca

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Road Trip: Brandywine Valley, Pennsylvania and Delaware

Road Trip: Brandywine Valley, Pennsylvania and Delaware

From National Geographic's Drives of a Lifetime Series


Photo: Longwood Gardens, Kenneth Square, Pennsylvania
Photograph by Troy Marden, My Shot

For more of the world's greatest driving tours, get National Geographic's new book Drives of a Lifetime.
A road trip through the Brandywine Valley offers a taste of American aristocracy. In the former country mansions of the ultrarich, travelers glimpse the early 20th-century extravagant lifestyle of a fascinating New World royalty. The du Ponts, one of the wealthiest American families, built estates graced by lovely gardens and filled with world-class art. E. I. du Pont, the first family member to leave France, came to America in 1800 and planted miniature fruit trees and other plants on a bluff overlooking the Brandywine River. His industrial innovations in making gunpowder resulted in a patent and a very prosperous business. Succeeding generations inherited his business and gardening genes, expanding into plastics and consumer products and creating extraordinary botanical collections.
Overview
In the Brandywine Valley, Routes 100 and 52 loop through scenic château country where the present-day residents resolutely protect the pastoral views. The narrow, twisting roads that trace the river force slow progress through lanes shaded by overarching branches of tulip trees and oaks. Wildflowers, not billboards, line roadsides. The 12-mile (19-kilometer) stretch of the Brandywine Valley from Kennett Square, Pennsylvania, southeast to Wilmington, Delaware, may seem brief, but it takes a few days to truly enjoy.
Begin at Longwood Gardens
From the Philadelphia airport, take I-95S to 322W to U.S. 1. In 45 minutes, you arrive at Longwood Gardens, about three miles (five kilometers) northeast of Kennett Square, Pennsylvania. Pierre du Pont, who reshaped the family company for the 20th century, found spare time to personally design Longwood Gardens (http://www.longwoodgardens.org/). The property includes forest rambles and walks in Italianate gardens. The conservatory, with 4.5 acres (1.8 hectares) under glass, nurtures 5,500 kinds of plants, including a room of orchids. In the 1930s, Pierre created fountains that still leap and sway with an evening light and music show.
The Inn at Montchanin Village
Leaving Longwood, head for U.S. Rte. 52/Kennett Pike, the National Scenic Byway that meanders through the heart of the Brandywine Valley, providing glimpses of country estates hidden in the trees. After 7 miles (11 kilometers), turn left on Kirk Road. Check in at the big gray barn at the Inn at Montchanin Village (http://www.montchanin.com/). Eleven structures, some stucco-and-frame, were built between 1799 and 1910; they once housed workers of the DuPont Black Powder Mills. Now 28 rooms pamper guests with four-poster beds, gas fireplaces, and private gardens filled with lilies.
Hagley Museum
Learn all about where the du Pont story began at the stately Hagley Museum (http://www.hagley.lib.de.us/), less than a mile away from Montchanin. Take Rte. 100 south and turn left on Rte. 141 to the spot where E. I. du Pont built his gunpowder mill. After seeing DuPont innovations from nylon stockings to NASCAR race cars in the museum, you may wander on your own or tour in a bus with a guide to see the small stone buildings of this early American industry. Eleutherian Mills, the first du Pont home in America, sits on the cliff above the powder works. The three-story Georgian home reflects family life through memorabilia of five generations of du Ponts. Its barn shelters old vehicles, including the 1928 roadster manufactured by E. Paul du Pont. Employees' homes and a schoolhouse provide a view of 19th-century life.
Nemours Mansion & Gardens
Back on Rte. 141, take a 3-mile (4.8-kilometer) jaunt to the new visitors center for Nemours Mansion & Gardens. Alfred I. du Pont, the great-grandson of E. I., built the 70-plus room Nemours in 1910. The Louis XVI style of architecture and Versailles-like gardens emphasize the family's French roots.
Winterthur
Head north on Rte. 52 to the nearby Winterthur (http://www.winterthur.org/)—the country estate so big that it has its own post office address (Winterthur, Del.). It takes a full day to take in the wonders of this 982-acre (397-hectare) family residence that Henry du Pont turned into a museum. Architectural details, borrowed from historic houses that he dismantled, surround the premier collection of American furniture and decor. A trained horticulturist, Henry also designed the gardens surrounding the mansion, choosing the location of each bulb in the hillside known as March Bank.
Brandywine River Museum
Continue on to the Brandywine River Museum on U.S. 1 in Chadds Ford, Pennsylvania, (http://www.brandywinemuseum.org/). The museum sits in the midst of the Brandywine Conservancy, straight north on Rte. 100, just ten minutes from Montchanin. The museum occupies three floors in a 19th-century brick gristmill surrounded by wildflowers. The collection of American art features works of the Wyeths, who lived and painted in homes and studios nearby. N. C. Wyeth's illustrations for classics like Treasure Island join works by his son Andrew and grandson James.
Mt. Cuba Center
To stave off the pressure of development, Lammot du Pont Copeland and his wife created a hilltop island of nature that surrounds their former home. You can get to Mt. Cuba Center (http://www.mtcubacenter.org/) via a tangle of country roads that wind through woods, but it might be best to take the easy way and go south to Rte. 141, then northwest to 3120 Barley Mill Road. Knowledgeable guides introduce guests to Mt. Cuba's woodsy preserve by reservation only (call ahead). From Mt. Cuba, leave Barley Mill Road and pick up Rte. 141, jog north to Rte. 52, and then head southeast into Wilmington.
Wilmington
In this pleasant small city, the largest city in Delaware and home of the DuPont company, stroll along the riverfront and give your credit card a workout—tax-free—at the Shipyard Shops. An overnight at the Hotel du Pont (http://www.hoteldupont.com/), at 11th and Market Streets, features the best of everything, from the Bösendorfer piano in the lobby to a collection of original paintings by regional artists including N. C. and Andrew Wyeth. The hotel's over-the-top amenities include a Broadway-size theater that features touring shows.
Road Kit
The views of the Brandywine Valley can be picturesque year-round, though the gardens at Longwood and Winterthur are at their best in the warmer months. Check the weather in Chadds Ford at www.weather.com/weather/local/19317. Attractions are located in a relatively compact area, but a GPS is recommended for navigating your way along the narrow lanes leading to them.
—Text by Vera Marie Badertscher, adapted from National Geographic Traveler

Une pause Facebook forcée

 

Publié le 25 octobre 2010 à 05h00 | Mis à jour le 25 octobre 2010 à 11h19

Une pause Facebook forcée

Ariane Lacoursière
La Presse
Trois jours. C'est le temps qu'a duré l'expérience menée par Cathy Thibeault, enseignante de cinquième secondaire à l'école Paul-Arsenault de L'Assomption. Durant cette période, les élèves de Mme Thibeault ont dû respecter une liste de restrictions, dont celle de s'abstenir d'utiliser les technologies. Après trois jours passés sans iPod, téléviseur ou ordinateur, La Presse est allée à la rencontre de ces jeunes, qui ont tiré des conclusions touchantes de leur expérience.
Enseignante du cours Éthique et culture religieuse, Mme Thibeault remarque depuis longtemps l'omniprésence de la technologie dans la vie des adolescents québécois. «Ils ont le cellulaire toujours en mains. L'iPod sur les oreilles. Dès qu'ils ont une chance, ils se ruent sur leur ordinateur pour consulter Facebook...» explique-t-elle. Mme Thibeault a donc voulu savoir comment ses élèves réagiraient en se privant pendant trois jours de ces appareils. L'enseignante a fait lire des écrits du philosophe Thomas More à ses élèves. Et, avec leur accord, elle a décidé de mener une expérience pour les amener à «se concentrer sur ce qui est essentiel à la vie». «À ma grande surprise, 270 de mes 275 élèves ont embarqué. Ils ont joué le jeu à fond», dit-elle.

En plus de ne pouvoir utiliser d'appareils technologiques, les jeunes devaient faire preuve de simplicité dans tout. Aucun maquillage n'était autorisé. L'habillement devait aussi être simple et confortable. Jean-Cédric avait d'ailleurs bien compris le concept. Le jour du passage de La Presse, il était vêtu d'un bonnet en forme de tête d'ours et portait des pantoufles de «Krusty le clown», célèbre personnage de l'émission de télévision Les Simpson.

Plusieurs élèves étaient aussi en pyjama ou en robe de chambre. «Habituellement, les jeunes viennent à l'école comme s'ils sortaient dans un club! Je voulais leur rendre la vie plus simple pendant quelques jours. Je voulais qu'ils ne se préoccupent pas de ce que pensent les autres. Qu'ils mettent ce qu'ils veulent», relate Mme Thibeault.

Une véritable révélation

Pour Valérie, ces journées sans maquillage ont été une véritable révélation. «Je ne pensais pas pouvoir venir à l'école sans maquillage. Mais je l'ai fait. Je remarque que tout le monde a ses petits défauts et j'ai appris à m'apprécier plus, raconte la jolie brunette. J'ai trouvé le monde beau. Même en pyjama! On était vraiment plus naturels.» Un avis que partage Nicolas: «Les filles sont plus belles sans maquillage», dit-il.

Mais c'est surtout la privation de technologie qui a amené les jeunes à s'interroger sur leurs habitudes. «On dirait qu'on est plus proches depuis qu'on n'a plus de cellulaire. Quand quelqu'un parle, tout le monde l'écoute. Personne ne texte un ami ou ne parle au téléphone, raconte Ariane. Quand on textes, on n'est pas aussi présent pour les gens autour de soi. Sans cellulaire, on a le temps d'écouter.»

La jeune fille à la tignasse blonde a d'ailleurs profité du fait qu'elle n'avait «rien à faire le soir» parce qu'elle «ne pouvait pas aller sur Facebook ni regarder la télé» pour aller souper chez sa grand-mère. «Ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas fait ça! J'ai étudié aussi. Mais le temps était long. La technologie nous permet de nous divertir.»

Isabelle a elle aussi profité de l'expérience pour passer du temps avec sa mère. «Quand je reviens de l'école, ma mère me demande tout le temps comment a été ma journée. Je réponds toujours: "Bien." Et je vais à l'ordinateur sur Facebook. Mais là, j'ai pris le temps de m'asseoir avec elle et de jaser. J'ai ri avec ma mère. J'ai joué aux cartes avec elle. Ça faisait tellement longtemps qu'elle pleurait presque tellement elle était émue.»

«Moi, j'ai pris le temps de parler à ma soeur. J'ai pris de ses nouvelles. Je lui ai demandé comment ça allait à l'école. Dans la vie normale, on ne prend pas assez le temps de se rendre compte de ce qu'on a autour de nous», note Catherine.

Pour Sandrine, le plus difficile a été de se départir de son cellulaire. «Je suis toujours en train de texter mes amis pour leur dire ce qui m'arrive. Mais là, ce matin, j'ai raté l'autobus et je ne pouvais pas le texter à personne! raconte-t-elle. On dirait que j'ai besoin de dire en tout temps ce qui m'arrive à toutes mes amies.»

Des devoirs mieux faits

Les enseignants, eux, ont surtout remarqué que les devoirs étaient mieux faits. «J'avais tellement rien à faire que je lisais le soir. J'ai presque fini ma lecture obligatoire et, croyez-moi, c'est un exploit!» dit Anthony.

Plusieurs adolescents de l'école Paul-Arseneault ont aussi profité de cette «pause Facebook forcée» pour se coucher plus tôt le soir. «Je me couchais à 21?h au lieu de 23?h! Je suis super reposée», rapporte Sophie.

Kim Garceau, qui enseigne le français en cinquième secondaire, a remarqué que ses élèves étaient plus reposés. «Ils ne dorment pas assez, nos ados!» déplore-t-elle, tout en citant en exemple Catherine, qui avoue ne dormir que de quatre à cinq heures par nuit.

Mme Thibeault souligne que plusieurs adolescents passent de longues heures le soir sur Facebook et peinent à en décrocher. «Une élève me racontait que le soir, elle a tellement peur de "manquer quelque chose" sur Facebook qu'elle attend d'être dans les dernières connectées avant d'aller se coucher. Ils sont accros de ce site», dit-elle.

Laurence reconnaît que plusieurs de ses collègues ne peuvent se passer de leurs téléphones cellulaires ou de leur ordinateur. «Ces trois jours m'ont permis de voir que la techno, ce n'est pas une nécessité dans ma vie», dit-elle.

La totalité des jeunes interrogés ont apprécié l'expérience. Mais plusieurs ont dit avoir trouvé le temps long, surtout le matin. «Les parents ne sont pas là le matin. Les jeunes déjeunent souvent seuls, en regardant la télé, note Mme Thibeault. Là, ils étaient obligés de manger sans rien! Ça a été difficile. Plusieurs se sont sentis seuls.»

Sophie reconnaît avoir trouvé le temps long. «J'ai surtout remarqué que je ne vois pas mes parents tant que ça! Ils ne sont pas là le matin. Ils arrivent tard le soir. Je me suis sentie très seule sans télé et sans ordinateur!»

Selon Gabriel, la solitude touche plus les enfants uniques. «Je suis très près de mon frère. C'est mon meilleur ami. Avoir du temps, ça m'a juste permis de me rapprocher encore plus de lui», dit-il.

Même s'ils ont tiré des conclusions intéressantes de leur expérience, plusieurs jeunes ont avoué que la première chose qu'il ferait une fois «libérés» de leur expérience serait d'«ouvrir leur cellulaire» ou de «passer des heures sur Facebook». «Moi, je vais me lancer sur mon iPod. Je n'en peux plus du silence!» lance Catherine.

cyberpresse.ca


dimanche 24 octobre 2010

Google in talks to unblock access to TV websites


Google in talks to unblock access to TV websites

Disney, NBC confirm blocking shows from Google TV
Google TV, which became available this month in the United States, allows consumers to access Web content on their television screens.
SAN FRANCISCO - Google Inc is actively negotiating with three television networks that have blocked access to their websites on Google TV, a source familiar with the matter said.

Three of the biggest U.S. television broadcasters have blocked the Web-based versions of their shows from Google’s new Web TV service, thro-ing a wrench into the company’s plans to expand from computers to the living room.
Representatives from Walt Disney Co and NBC Universal confirmed on Thursday that the companies blocked access to the broadcast TV shows available on their websites from Google TV. Disney owns ABC network and cable TV business ESPN.
News Corp’s Fox is also considering blocking access to shows on its website, but a decision has not yet been made, a source familiar with the matter said.
CBS has blocked access to full-length episodes of their programs, including popular shows like “CSI: Crime Scene Investigation,” according to a report in the Wall Street Journal on Thursday.
CBS declined to comment.
Google TV, which became available this month in the United States, allows consumers to access Web content on their television screens.
The service is built into devices from Sony Corp and Logitech International and could open new advertising opportunities for Google, which generates the bulk of its roughly $24 billion in annual revenue from Web search ads.
But Google’s TV plans may be viewed as a threat by established television businesses, said Gartner analyst Van Baker.
“Everybody knows the lock that Google has on Internet traffic in terms of advertising. If you take that model and you extend it to television, suddenly Google’s power becomes enormous in the advertising space and the broadcasters don’t like that idea,” Baker said.
Google said in a statement that its new Google TV service “enables access to all the Web content you already get today on your phone and PC, but it is ultimately the content owner’s choice to restrict users from accessing their content on the platform.”
Earlier this month, Google announced that HBO would offer access to hundreds of hours of its programming to existing subscribers through Google TV, and said that Turner Broadcasting has optimized some of its most popular websites, including sites for TBS, TNT and CNN, for Google TV.

Lanvin pour H&M: des images!

Lanvin pour H&M: des images!

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On vous annonçait il y a quelques semaines la
prochaine collaboration entre la chaîne suédoise et un designer de renom
.
Cette année, c’est au tour de la maison Lanvin de nous faire languir pour se
procurer ses créations à prix d’ami chez H&M!
Cette semaine, le Vogue Paris a sorti en exclusivité la
première image
de la campagne, et bien en voici une deuxième. Il semble que
l’on ait pas lésiné sur la qualité du design, ce que l’on voit vaut vraiment le
détour, les robes sont parfaites pour l’arrivée du temps des fêtes. Qu’en
pensez-vous? Suivez moi sur Twitter et Facebook le 3 novembre au soir où j’assisterai au
dévoilement complet de la collection lors du lancement canadien à Toronto!

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Denis Gagnon
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ARTICLE -             21 octobre 2010
Alain HochereauAlain Hochereau
Alors que Gilles Saucier voit déjà un mouvement formel dans la matière brute, Denis Gagnon se laisse guider par elle.
photo: Sébastien Roy

Le Musée des beaux-arts de Montréal rend hommage à l'un de nos plus talentueux designers de mode, Denis Gagnon, à travers une exposition qui a l'originalité d'établir un parallèle entre couture et art et entre le vêtement et l'architecture.
 
Depuis cette semaine, le Carré d'art contemporain du Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) accueille pour la première fois un couturier québécois. Il est d'ailleurs suffisamment rare que la mode pénètre un espace consacré à l'art pour que la chose mérite d'être soulignée. C'est dire que beaucoup reconnaissent aux créations de Denis Gagnon une dimension artistique. "Je suis impressionné par la puissance expressive de ses vêtements, qui condensent éléments symboliques et plastiques; peu de designers ont cette qualité artistique", estime Stéphane Aquin, commissaire de l'exposition et conservateur de l'art contemporain au MBAM.
Car si l'on connaît Denis Gagnon pour son travail de la matière et notamment du cuir, auquel il sait donner une légèreté presque aérienne, il faut souligner sa capacité à se laisser guider par la matière pour s'émanciper des formes et des associations fonctionnelles traditionnelles; il dévoile ce que d'autres cachent, il fait d'un accessoire un matériau noble, allant jusqu'à imaginer une robe composée de fermetures éclair, comme celle qui a clôturé le défilé de sa dernière collection. "Il y a de l'art conceptuel en lui dans sa façon de prendre du recul par rapport à ce qu'est le vêtement", confirme Stéphane Aquin.
L'instantané d'une démarche créative
Pour rendre compte de ce côté artistique, l'exposition a choisi de s'éloigner des rétrospectives traditionnelles, comme celle de l'exposition Yves Saint Laurent de 2008. "Avec une rétrospective, on ne fait qu'effleurer le présent. Or, je trouvais important de montrer au public qui est Denis Gagnon, donc de mettre en scène sa démarche créative actuelle", confie Gilles Saucier, l'un de nos plus grands architectes québécois (Faculté de musique de l'Université McGill, Théâtre du Rideau Vert, pavillon du Jardin des Premières-Nations du Jardin botanique, Faculté d'aménagement de l'Université de Montréal...), qui a imaginé toute la scénographie de l'exposition.
Cette mise en scène s'articule autour de trois mouvements. En périphérie, sur les murs blancs de la salle, tout commence par la matière utilisée par Denis Gagnon (cuir, fermeture éclair, dentelle...) qui se dévoile dans des photomontages de plans rapprochés de Martin Laporte évoquant la perception qu'en a le designer. "Plutôt que d'une simple image de son Lac-Saint-Jean natal, le grossissement d'une frange de ses robes évoque un paysage, celui d'une fermeture éclair, un nuage, comme si l'on pénétrait l'intimité de ses souvenirs et de sa façon de voir les choses", explique Gilles Saucier. En suspension dans l'espace, 20 créations du couturier (la plupart inédites) expriment le travail créatif de Denis Gagnon. Au centre, sur les trois faces d'une immense pyramide inversée, des écrans donnent vie à ses collections. "La projection de ces défilés représente ce que ses créations apportent de musique, de nightlife, de beauté", ajoute Gilles Saucier.
Deux créateurs de la matière
Plus qu'une exposition de mode, il s'agit ainsi de la rencontre entre deux designers de disciplines qui sont moins étrangères l'une à l'autre qu'il n'y paraît. "Davantage qu'une exposition, c'est une installation qui parle d'un lien créatif entre lui et moi", précise Gilles Saucier. Un lien qui apparaît naturellement lorsqu'on connaît leur travail de la matière. Tous deux ont une affection particulière pour le noir, dans lequel l'architecte voit l'idée d'une abstraction formelle et le designer, de la beauté, voire de la couleur. Mais surtout, chez chacun d'eux, la matière est la base de toute création. Alors que Gilles Saucier voit déjà un mouvement formel dans la matière brute, Denis Gagnon se laisse guider par elle. "Je sais dessiner, mais je ne dessine pas mes collections. À partir de son drapé et de sa texture, c'est la matière qui me dicte ce que va être un vêtement", explique le couturier.
Et ce lien créatif se traduit par une exposition qui n'en est pas une, car elle a l'avantage d'être l'interprétation que fait un architecte de la démarche conceptuelle d'un designer. C'est en fait une oeuvre en elle-même. Il suffit pour s'en convaincre de considérer l'expressivité des éléments qui la constituent. Pièce maîtresse par sa taille et sa dynamique, la pyramide, "pleine de ces images intenses de vie" dont parle Gilles Saucier, s'oppose à la blancheur virginale des murs qui évoque la matière brute; cette même matière, grossie photographiquement, exprime davantage la vision du créateur qu'elle ne s'expose pour elle-même. Et cette expressivité va jusqu'à influencer la présentation de la collection inédite qui flotte dans l'espace, conçue davantage pour matérialiser l'esprit d'une démarche créative que pour simplement en montrer quelques artefacts...
Denis Gagnon, un couturier au Musée. Dix ans de création
Du 19 octobre 2010 au 13 février 2011
Au Musée des beaux-arts de Montréal

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France: la bataille du pétrole continue

Publié le 23 octobre 2010 à 12h30 | Mis à jour le 23 octobre 2010 à 12h30

France: la bataille du pétrole continue


Sofia Bouderbala
Agence France-Presse
Au lendemain du vote au Sénat de la réforme des retraites, la France restait confrontée à de pénibles pénuries de carburant liées à la poursuite de grèves dans les raffineries et dépôts, en dépit des efforts du gouvernement pour faciliter les départs en vacances de la Toussaint.
Après trois semaines de débats enflammés, les sénateurs ont voté vendredi soir la réforme des retraites qui provoque depuis septembre un massif mouvement de contestation et de grèves, constituant la plus grande crise du mandat du président Nicolas Sarkozy.
Le vote définitif du texte devrait avoir lieu mercredi au plus tard et le président français devrait remanier le gouvernement peu après, pour redynamiser son équipe à 18 mois de la présidentielle.
Cette réforme doit reculer de 60 à 62 ans l'âge minimal de départ à la retraite et de 65 à 67 ans l'âge auquel il sera possible de percevoir une pension complète.
L'opposition socialiste a dénoncé un «passage en force» et les syndicats ont appelé à deux nouvelles journées d'actions nationales les 28 octobre et 6 novembre. Le gouvernement compte, lui, sur les vacances scolaires pour voir s'essoufler la mobilisation.
Samedi matin, alors que le trafic ferroviaire s'améliorait, la circulation sur les routes était encore perturbée par les pénuries de carburant, surtout dans l'ouest du pays et autour de Paris.
«Sur 100 départements, sept sont encore en difficulté», a déclaré le ministre de l'Energie Jean-Louis Borloo lors d'un point de presse à la mi-journée, précisant que sur les 300 stations d'autoroute du pays, tout marchait bien «sauf pour 4 à 5% d'entre elles qui attendent un approvisionnement dans la journée».
Pour faciliter la circulation, le gouvernement a déclaré prioritaire l'approvisionnement des stations-services du réseau autoroutier, incité à la mutualisation des stocks commerciaux et autorisé les poids lourds à circuler le dimanche.
Interrogé sur l'état d'approvisionnement de l'ensemble des 12.300 stations-service du pays dont au moins 20% étaient à sec vendredi, le gouvernement a refusé de fournir une estimation nationale ou une date précise de retour à la normale.
Pour éviter que la capitale ne soit paralysée, le pouvoir a fait intervenir les gendarmes vendredi pour débloquer la raffinerie de Grandpuits, principale source d'alimentation en carburant de la région parisienne, après un ordre de réquisition du personnel en grève.
Samedi, le président de l'Union française des industries pétrolières (UFIP), Jean-Louis Schilansky a jugé indispensables ces réquisitions, faisant valoir que la France importe actuellement 100 000 tonnes de pétrole par jour, au lieu de 20 à 25 000 tonnes en période normale.
À Chambéry (sud-est), une centaine de chefs d'entreprises ont manifesté samedi matin à l'appel de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME), pour «alerter les syndicats» sur les contrecoups subis par les PME en raison des blocages et grèves.
Outre les raffineries et les dépôts de carburant, les blocages ont continué au port de Marseille (sud-est), en grève depuis un mois: deux bateaux de croisière n'ont pas pu accoster samedi et leurs passagers ont dû débarquer à bord de petites embarcations. Vendredi, plus de 70 navires étaient bloqués au large du port méditerrannéen.
En revanche, le trafic ferroviaire s'est légèrement amélioré, avec samedi au moins 8 trains à grande vitesse (TGV) sur 10 en circulation en France et des liaisons normales ou quasi-normales vers l'international.
Après des semaines de mobilisation sociale largement soutenues par l'opinion publique, les Français paraissent désormais partagés selon des sondages publiés samedi: 63% d'entre eux estiment justifiée la poursuite du mouvement (selon l'Ifop) mais dans le même temps, ils sont une majorité (56%, selon Opinionway) à considérer que les syndicats devront arrêter le mouvement une fois la réforme adoptée définitivement.
«Une fois la loi votée, elle doit s'appliquer», a prévenu le ministre du Travail Eric Woerth dans un entretien au journal Le Figaro samedi.

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